Actualités

> Fédération

23 mai 2017
La Fédé74 au cœur des élections
Depuis fin 2016, la Fédé74 a entrepris de rencontrer l’ensemble des parlementaires et nombre de responsables politiques de notre département. Une fois l’ensemble des candidats aux élections législatives déclaré, la Fédé74 leur a fait parvenir un courrier leur rappelant les enjeux du commerce de demain.
Pour la Fédé74, seule une prise en compte des revendications des commerçants permettra d’arrêter l’hémorragie qui touche les centres-villes. Il est urgent de redonner de l’espoir aux commerçants et l’envie d’entreprendre.
Un commerce dynamique, c’est une ville dynamique et une économie dynamique !
À la prise de conscience doit suivre l’action politique. La Fédé74 est prête à rencontrer et à travailler avec tous les candidats, quel que soit leur bord politique, pour peu qu’ils aient envie de mettre le commerce de proximité au centre de leur action politique à venir !
À tous, nous leur proposons notre expérience et nos idées.
À bon entendeur !

Les propositions de la Fédé74 :

– Gel des implantations de grande surface en périphérie.
La France est championne d’Europe du nombre de mètres carrés commerciaux. Et non contente de ce statut, l’an dernier ce sont plus de 1,5 millions de m² qui ont été construits (principalement en périphérie) ! La Haute-Savoie figure parmi les départements qui affichent le plus fort développement. Il est urgent de mettre un terme à cette course folle. Non seulement, ces mètres carrés supplémentaires menacent les commerces existants, mais du fait de la conjoncture économique, ils risquent fort de se transformer rapidement en friches commerciales ! A cela il faut ajouter l’impact écologique de ces constructions tant en termes de destruction de l’environnement qu’en termes de pollution atmosphériques liée aux déplacements automobiles engendrés par ces nouvelles constructions.
– Mise en place de réels outils de contrôle de l’urbanisme commercial (modification des CDAC et CNAC).
Le Législateur a fait en sorte que les acteurs du commerce soient exclus des organes de contrôles de l’aménagement commercial. Conséquence immédiate de cette décision, les commissions départementales et nationale voit leur rôle réduit à celui de simples chambres d’enregistrement ! De ce fait, la grande majorité des projets commerciaux sont autorisés sans que les commerçants et les riverains n’aient leur mot à dire. Il est donc primordial de redonner un rôle aux acteurs du commerce dans ces institutions.
– Redéploiement des fonds Fisac (plus grande enveloppe, meilleure redistribution).
Le montant de l’enveloppe voté annuellement par l’Assemblée Nationale est non seulement insuffisante mais de plus les critères d’attributions des aides sont trop sélectifs pour ne pas dire décourageants). Il convient donc de rendre au commerce cette manne qui lui est due.
De 1992 à 2014, le montant total des subventions obtenue en Haute-Savoie est de 13 513 500€ (dont 9 987 095€ en investissement et 3 526 405€ en fonctionnement). Cela montre l’intérêt et l’importance de ces aides tant pour les commerçants que pour les collectivités. Il est donc important que l’attribution des fonds Fisac se poursuive sous une forme ou une autre, notamment pour d’aider les UC à se structurer, en embauchant, par exemple des permanents.
– Mise en place d’outils favorisant l’emploi dans les commerces (baisse de charges, chèque emploi commerce etc….)
Alors que le taux de chômage bas des records, trop de commerçants se plaignent de ne pouvoir embaucher.
La raison principale à cette frilosité est due certes à la conjoncture, mais également à des contraintes légales « castratrices ».
Il est urgent de redonner aux commerçants la possibilité d’embaucher. Pour ce faire, la Fédé74 recommande non seulement un abaissement des charges patronales, mais également l’instauration de système innovants tels que la mise en place de chèque emploi commerce. Calqués sur le modèle des chèques emploi service, ces derniers permettraient aux commerçants de palier, plus facilement, de manière ponctuelle à leurs besoins de mains d’œuvre.